L’augmentation des seins par la pose de prothèses mammaires, pratiquée sous anesthésie générale, peut également permettre de corriger si nécessaire un relâchement de la poitrine, appelé ptôse mammaire.
Lors de la consultation, et après un examen clinique minutieux, le Dr Ohana vous donnera les explications détaillées et personnalisées pour obtenir le résultat souhaité. Tous les aspects seront abordés : forme et volume de la prothèse – voie d’abord chirurgicale – position pré ou retro musculaire – nature de la prothèse – avantages et inconvénients de la procédure.
‘‘J’ai toujours eu une poitrine plutôt petite et qui me convenait très bien. Je suis sportive et plutôt discrète et je voulais garder ma silhouette élancée et dynamique.’’
Après mes deux grossesses, cette même petite poitrine a totalement disparu. Pour la première fois, je me sentais mal à l’aise dans mon corps et je garde la nostalgie du joli décolleté que j’arborais fièrement lors de mes grossesses. J’ai vite compris que l’intervention était la seule solution pour retrouver mes petits seins et ma silhouette féminine.
« J’ai tenu à ce que mon mari m’accompagne lors de cette consultation. Même s’il s’agit d’un désir personnel, cela reste aussi une décision de couple. »
Pour avoir une idée précise du résultat espéré, le Docteur Ohana m’a fait essayer lors de la consultation, différentes tailles et formes de prothèses qui pour permettre avec précision le choix définitif. À l’aide de dessins, il m’a expliqué également la technique qu’il allait utiliser et sa préférence particulière pour la mise en place derrière le muscle de la prothèse. Mon mari et moi sommes rassurés et convaincus du bien-fondé de cette décision.
‘‘L’intervention s’est déroulée simplement. Dès le lendemain j’ai pu constater avec plaisir que le résultat correspondait bien à mes attentes.’’
J’ai eu quelques douleurs pendant trois jours mais j’ai rapidement repris mon activité. J’ai porté comme mon chirurgien me l’a conseillé un soutien-gorge pendant trois semaines, avant de reprendre au plus vite ma gymnastique quotidienne.
‘‘Cela fait maintenant trois ans que j’ai été opérée. Mes seins sont toujours très souples et on ne sent pratiquement pas la prothèse.’’
La cicatrice ne se voit pour ainsi dire pas du tout. Que dire de plus, sinon que c’est un vrai bonheur de retrouver sa féminité, et que les inconvénients de cette intervention m’ont paru très supportables. Une décision que je suis heureuse d’avoir prise, heureuse aussi d’avoir été accompagnée et soutenue par la compréhension de mon mari et de mes proches.
‘‘ L’augmentation des seins se fait par la pose de prothèses mammaires ou par injection de graisse en fonction des désirs et des indications de chaque patiente.’’
Le sein est une glande plus ou moins volumineuse, plus ou moins infiltrée de graisse et située en avant du muscle grand pectoral. Cette glande est particulièrement sensible aux sécrétions hormonales comme le prouvent ses différentes variations au cours du cycle menstruel et ses importantes modifications au cours et après une grossesse.
La morphologie d’un sein est extrêmement variable (fonction de son volume, de sa base d’implantation, de l’élasticité des tissus) et n’est pas toujours adaptée à la silhouette de la patiente.
Les conséquences psychologiques d’une imperfection (volume, symétrie, tenue, fermeté), sont toujours importantes tant le sein a une importance considérable pour la femme, au niveau de son image, de sa séduction, de sa sensualité et de sa féminité. Ce qui explique par ailleurs que ce type d’intervention est le plus fréquemment demandé aux différents âges de la femme.
L’hypoplasie mammaire définit un volume de seins insuffisamment développé par rapport à la morphologie de la patiente. Une hypoplasie peut exister d’emblée (seins petits depuis la puberté) ou apparaître secondairement après un amaigrissement important et plus souvent encore à la suite d’une grossesse.
L’hypoplasie peut être isolée (le plus fréquent) ou être associée à une ptôse, c’est-à-dire avec un excédent de peau et un affaissement glandulaire (dans le cas d’une ptôse associée celle-ci sera, bien entendu, corrigée pendant le même temps opératoire).
L’intervention chirurgicale de l’hypoplasie vise à augmenter le volume du sein par la mise en place d’une prothèse mammaire.
Les techniques actuellement pratiquées permettent un résultat naturel et discret : la cicatrice est réalisée sous l’aréole ou dans le creux axillaire, afin d’être quasiment invisible. La poitrine est en harmonie avec le reste du corps, pour un résultat esthétique et naturel.
Véritable échange, la première consultation permet au chirurgien esthétique d’évaluer la demande de sa patiente : Pourquoi envisagez-vous une augmentation mammaire ? Quelles sont vos attentes ? Lorsqu’il examine la patiente, le Dr Jacques Ohana prend note des mensurations et de l’élasticité de la peau. Puis, il renseigne sur les techniques d’opération les plus adaptées en fonction des indications et répond à ses questions.
Lors de la consultation, une simulation est réalisée pour se rapprocher au mieux du résultat escompté:
Les explications les plus précises seront données la patiente, tant sur le plan technique que sur le plan administratif. Un bilan préopératoire sera établi de même qu’une mammographie sera prescrite.
Il est très utile de revoir impatiente une seconde fois en consultation avant l’intervention. En effet, il importe de vérifier que la patiente a très précisément compris les explications données, de même qu’il faut vérifier à nouveau les objectifs précis que la patiente veut atteindre.
De façon schématique, on observe généralement trois situations qui conduisent les patientes à demander une augmentation mammaire :
L’augmentation mammaire suppose une rencontre obligatoire avec un médecin anesthésiste : la patiente bénéficie d’une consultation permettant d’évaluer son état de santé, et éventuellement de prescrire des examens (mammographie, échographie mammaire) pour le bon déroulement de l’opération. Cette consultation d’anesthésie permet de se préparer au mieux à la chirurgie d’augmentation des seins.
Pour l’augmentation mammaire simple, l’intervention est faite sous anesthésie générale, et dure 1H. (En cas de traitement d’une ptôse mammaire associée, la chirurgie peut toutefois durer 2H). Après avoir réalisé une incision, le plus souvent au niveau de l’aréole car c’est à ce niveau que la cicatrice s’avère la plus discrète, le chirurgien place la prothèse devant ou derrière le muscle pectoral, selon différents paramètres (morphologie, volume du sein actuel et volume souhaité).
Le Docteur Jacques Ohana quant à lui, préfère utiliser le plus souvent possible la position dite rétro pectorale c’est-à-dire derrière le muscle en utilisant la technique dite du biplan. Les très importants avantages de cette technique vous seront expliqués en cours de consultation (risque de coque beaucoup plus faible, possibilité d’obtenir des seins symétriques et bien rapprochés, consistance le plus proche possible d’un sein normal et d’un aspect naturel).
Il existe différents types de prothèses :
De plus, chaque variété de prothèses existe sous différentes formes :
Enfin, pour chaque modèle et pour chaque forme de prothèses, il existe de nombreux volumes différents allant en règle générale de 100 cc jusqu’à 600 cc par sein et plus parfois.
C’est dire s’il faut insister sur l’écoute attentive de la motivation de la patiente et l’examen clinique minutieux qui permettront de faire le choix le plus adapté du mode opératoire, du type, de la forme et du volume de la prothèse mammaire qui conviendra au mieux à la patiente.
L’hospitalisation dure en général 24H. L’œdème postopératoire persiste en moyenne entre 2 et 3 semaines. Les suites opératoires d’une augmentation mammaire sont parfois douloureuses, comme une sensation de courbatures et font l’objet d’une prescription d’antalgiques.
Aucun fil n’est en général à retirer, puisque le chirurgien utilise des fils résorbables, ce qui simplifie les suites opératoires.
Le pansement est retiré au bout de 48H et la poitrine retrouvera un galbe harmonieux et symétrique en quelques jours.
Selon les cas, et en fonction des conseils qui vous seront donnés par le Dr Jacques Ohana :
Les suites opératoires de l’augmentation mammaire par prothèses sont en général simples. Œdèmes, ecchymoses et courbatures disparaissent dans les huit jours, et le sein s’assouplit progressivement pour atteindre un aspect et une souplesse naturelle dans les deux mois qui suivent l’intervention.
Les conseils seront donnés pour optimiser au mieux l’évolution des cicatrices dont l’aspect n’est définitif que 12 à 18 mois après l’intervention.
Le problème qui peut parfois apparaître dans les suites d’une telle intervention est le phénomène de « coque » c’est-à-dire l’apparition d’une induration autour des prothèses qui en modifie la consistance.
Sa fréquence est diversement appréciée (de l’ordre de 10%) et il semble établi que certains éléments en réduisent significativement l’incidence, :
C’est au cours de la consultation que seront analysées les motivations de la patiente, de même que seront précisés les objectifs (volume, forme, technique opératoire) dans le but d’obtenir un résultat naturel, adapté aux désirs et à la morphologie de la patiente, et seront données les explications détaillées du déroulement spécifique de l’intervention et de ses suites.
Sur un plan statistique, on dit que la durée de vie d’une prothèse mammaire est de l’ordre de 10 ans (en fait souvent davantage, et les cas de prothèses intactes après plus de vingt ans de pose sont fréquents). Il peut en effet apparaître dans le temps une usure de l’enveloppe de la prothèse qui conduit alors à son changement. Des contrôles échographiques réguliers seront prescrits pour apprécier au mieux l’intégrité de cette enveloppe.
Ce n’est que pour un cas d’usure avérée et confirmée qu’un changement de prothèse sera décidé par le chirurgien plasticien qui vous a opéré.
La pose de la prothèse ne modifie en rien la fonction du sein et le système hormonal continue de fonctionner normalement. Après une augmentation mammaire, il est ainsi possible d’allaiter. A moins que l’organisme ne rencontre des difficultés à supporter la prothèse (induration, douleur) ce qui est rare, la patiente va reprendre une activité normale, professionnelle et sportive au point d’oublier l’intervention, « intégrant » ainsi parfaitement son résultat.